A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai et à 79 jours de la Cérémonie d’Ouverture des Gay Games le 4 août prochain, Paris 2018 association organisatrice des Gay Games sera présente tout au long de la journée pour promouvoir les valeurs de diversité et d’inclusion dans le sport notamment pour les personnes LGBT+ ; elle interviendra et sera présente :
- Au Colloque sur la "prévention de l’homophobie dans le sport" à l’Insep organisé par le Ministère des Sports (communiqué de presse) en partenariat avec le secrétariat d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et France Télévisions.
- A la "Conférence et aux tables rondes de lutte contre l'homophobie" en Sorbonne organisée par le Recteur pour la communauté éducative parisienne avec notamment une table ronde "Homophobie et Sport".
- A la Remise du Prix International de la Ville de Paris pour les Droits des personnes LGBTI à l'Hôtel de Ville de Paris.
- A la diffusion du film "Footballeur et Homo : l'un n'empêche pas l'autre", film de Yoann Lemaire Michel Royer au Foyer Jacques Chancel à France Télévisions.
Cette journée mondiale est l’occasion de rappeler que les Gay Games ont vocation à déconstruire nombre de préjugés et de stéréotypes présents dans le monde du sport et de lutter contre toutes les formes de discrimination encore trop présentes dans le sport à l’image de la société.
L'homosexualité est taboue dans tous les sports. Comment expliquer sinon que très peu, voir aucun sportif-ve français.e connu.e n’a fait son coming out lorsqu’il ou elle, est en activité ? Faire son coming out c'est s'exposer au risque de perdre beaucoup :
- Etre jugé.e par son entourage ;
- Etre jugé.e – accepté.e ou rejeté.e par ses pairs alors même que l'on vient dans un club pour faire du sport ;
- Gérer le raz de marée médiatique pour les sportifs de haut niveau.
Nier la présence d'homosexuel.le.s dans le football ou dans le sport en général, c'est nier l'existence des individu.e.s concerné.e.s. C'est une forme extrême d'homophobie.
En outre, les propos homophobes sont peu condamnés par les instances sportives, ce qui n'incite pas les sportifs à faire leur coming out.
Le sport participe à la construction des identités dont la société a établi les valeurs. Le "sexe fort" ne saurait avoir de commun avec le faible. Sportif-ve-s, les gays sont suspectés d’être des "femmelettes" ; les lesbiennes, des femmes "masculines".
Avec les Gay Games, Paris 2018 prépare l’avenir pour améliorer ces constats préoccupants ; les Gay Games,
- C’est offrir une visibilité aux athlètes LGBT, sportif-ve-s avec tou.te.s les autres ;
- C’est sensibiliser l'ensemble des animateurs, dirigeant.e.s, entraîneur-se-s sur l'homophobie ;
- C’est inciter les fédérations à repérer les actes homophobes avec un observatoire pour agir contre les propos et actes homophobes ;
- C’est encourager à modifier les règles du sport et les pratiques comme la danse sportive ou le patinage de couples de même sexe, la natation synchronisée pour les hommes, … ;
- C’est favoriser les pratiques mixtes ;
- C’est modifier les règles injustes pour les personnes trans*.
Avec les Gay Games, nous travaillons pour mettre en place un sport plus inclusif, plus juste, plus respectueux des identités de chacun.e.
|
A PROPOS DE PARIS 2018 – GAY GAMES 10
Du 4 au 12 août 2018 se tiendront les 10 e Gay Games à Paris. Créés en 1982 et organisés tous les 4 ans, les Gay Games sont le plus grand événement sportif et culturel ouvert à toutes les personnes de plus de 18 ans, sans distinction d’identité de genre ou d’orientation sexuelle, d’origine ethnique ou de situation de handicap, mais aussi sans aucune sélection. Les prochains Gay Games fédèreront des milliers de participant.e.s et 300 000 spectatrices-eurs autour de trois principes : la participation, l’inclusion et le dépassement de soi, et autour de 36 sports, 14 événements culturels, un cycle de conférences et des festivités.
Contacts :
Pascale Reinteau, Co-Présidente de Paris 2018 : 06 75 04 41 05
Manuel Picaud, Co-Président de Paris 2018 : 06 76 08 50 87
Christophe Gascard, Journaliste et soutien de Paris 2018 : 06 64 53 05 49
|
|