Dès 1730, un site est aménagé pour les distractions du Duc de Richelieu. Fréquentée ensuite plus démocratiquement, la « Folie Richelieu »devient un lieu de spectacles jusqu’en 1811. Elle est remplacée par le Tivoli, un très vaste parc d’attractions.
En 1851, un immense hall est construit sur le site. Diverses distractions y sont proposées dont une patinoire. En 1880, sur une partie de la patinoire on construit le Palace théâtre. On s’y promène dans un décor très Belle Epoque et on suit des attractions sur un podium. La vocation du lieu se précise…
Le lieu est transformé dès 1914 en cinéma-Music-Hall et va adopter la formule qui en fera une légende du Music-Hall parisien. En 1917 c’est la première revue « Moderne » avec pour vedette Gaby Desly et Harry Pilcer. On y voit le premier orchestre de Jazz qui se soit produit sur une scène française. La vedette est vêtue de strass et de bijoux. C’est une révolution et un succès fou.
Les bombardements de 1918 interrompent les représentations, mais un nouveau spectacle y est monté dès que possible avec pour vedette Mistinguett, qui amène avec elle son protégé, un certain… Maurice Chevalier. Mistinguett restera la reine incontestée du Casino jusqu’en 1925.
En 1930, le Casino de Paris est une institution du spectacle parisien. Il cherche à créer l’événement en engageant Joséphine Baker. C’est la revue « Paris qui remue » qui coïncide avec l’Exposition Coloniale. Joséphine y créera « J’ai deux amours ». Puis elle récidive en 1932 avec « La joie de paris ».
En 1934, c’est Tino Rossi qui débute au Casino, sa voix de velours et son profil à la Rudolf Valentino font fureur pendant des mois entiers.
En 1959, Line Renaud, devenue une très grande vedette, inaugure sa revue « Plaisirs de Paris », il y a plus de 100 personnes sur scène. La revue durera 4 ans. Après avoir triomphé pendant deux ans à Las Vegas, elle revient au Casino en 1965 dans « Plaisirs de Paris », puis en 1973 dans « Paris-Line ».
Zizi Jeanmaire, son abattage et ses jambes interminables laisseront un souvenir inoubliable au Casino de Paris, en 1970-72 dans « La revue », puis dans « Zizi je t’aime ».
Hélas, dans la deuxième moitié des années 70, le succès s’éloigne ; le concept de revue n’est plus dans l’air du temps. 1982 marque la fin des revues et le Casino de Paris rompt définitivement avec la tradition des Grandes Revues. Il commence alors une nouvelle carrière : programmer des spectacles de qualité dans un cadre prestigieux.
C’est avec Serge Gainsbourg, en 1985, que le Casino de Paris affirme sa nouvelle image dans le monde artistique. Dès lors vont se succéder les plus grands noms de la chanson française et internationale : Jacques Dutronc, Michel Jonasz, Ben Harper, Shirley Mac Laine, Sheryl Crow, Yannick Noah, Lou Reed, Muse, Coldplay, London Grammar et tant d’autres…
En accueillant également des comédies musicales telles que Starmania, le Petit Prince, Chicago, Hairspray, Priscilla Folle du désert, et des shows surprenants comme Stomp, les Tap Dogs, Arturo Brachetti, Slava Snow Show et Swan Lake, le Casino de Paris se distingue par la diversité de ses spectacles, s’inscrivant ainsi dans les salles de Music-Hall les plus appréciées de Paris.
Paris 2018 est fier de pouvoir y présenter son concert de gala, le 8 août 2018. Soirée qui se fera rencontrer pour la première fois dans l’histoire des Gay Games des orchestres, des harmonies et des chorales venues des quatre coins du globe.